INNSTITUTIONS

Octobre 2006

 

Mise en œuvre du

Contrat de professionnalisation

 

 

Note prospective n°8

Rédaction :

Veille prospective

Paul SANTELMANN


 

Les entrées en contrat de professionnalisation (octobre 2004- décembre 2005) ne semblent guère modifier la structure antérieure d’usage sectoriel de l’alternance : 76 % des contrats sont réalisés dans le secteur tertiaire. Les niveaux V bis et VI représentent 10,5 % des entrées soit 10 116 personnes. Par contre 63,5 % des entrants ont un niveau IV et plus et sont plus de 61 000.  Dans l’industrie le poids important des entreprises moyennes (plus de 200 salariés) dans l’accueil des CP est atypique.

 

Secteurs d’activité

Nombre d’entrées en contrat de professionnalisation

%

Agriculture, pêche

867

0,9 %

Industrie

13 970 dont  6000 dans des entreprises de 200 salariés et +

14,5 %

BTP

8285 dont 5700 dans des TPE de moins de 50 salariés

8,6 %

Commerce

24 953 dont 17 217 dans des TPE de moins de 50 salariés

25,9 %

Transports

4335

4,5 %

Services aux entreprises

19 462

20,2 %

Services aux particuliers

10 020

10,4 %

Autres tertiaire

14 454

15,0 %

TOTAL

96 346

100

 

 

Le poids des systèmes de validation dans les spécialités de formation est également un indice de structuration de l’offre de formation et des options en termes d’usage des contrats de professionnalisation (insertion qualifiante ou gestion de contrats précaires).

 

Répartition des spécialités par type de validation dans le contrat de pro

Spécialités

Diplôme

professionnel

Titre

professionnel

CQP

ou

qualif.

CPNE

Classification

de

branches

% de

formations

de

500 h et +

Transformations agro-alimentaires, alimentation, cuisine

48,5

10,9

15

25,8

49,9 %

métallurgie

9,1

8

64,8

18,1

19,2 %

Génie civil, construction, bois, bâtiment

26,2

13,2

7,3

53,3

41 %

Mécanique, électricité, électronique

33,8

5,7

42,8

17,7

63,4 %

Autres domaines de la production

24,7

17,6

22,2

35,5

47 %

Total - domaines de la production

26,3

12,3

27,1

34,3

43,9 %

Transport, manutention, magasinage

14,9

31,5

10,4

43,2

39,1 %

Commerce, vente

48

8,9

18

25

57

Comptabilité, gestion

78,5

8

2,5

10,9

83

Secrétariat, bureautique

58,2

8,3

11,8

21,7

66,2

Accueil, hôtellerie, tourisme

41,4

14,6

29

15

53,5 %

Total – domaine des services

44,8

13,6

15,3

26,2

59,8 %

                                                                                                              

 

Les systèmes de validation d’Etat connaissent des situations très différentes selon les spécialités. Si on part de l’hypothèse que les contrats de professionnalisation aboutissant à des classifications de branches illustrent plutôt une logique de formation « sur le tas » où les organismes de formation qualifiants ont un rôle moindre, on est confronté à plusieurs cas de figure :

 

1.       Domination du diplôme professionnel (poids des opérateurs privés et des GRETA) è spécialités du tertiaire (en dehors des transports) + agro-alimentaire/cuisine

 

2.       Domination des CQP (poids des ASFO et organismes de branches) è métallurgie et mécanique/électricité/électronique.

 

3.       Domination des classifications (éventuellement poids des structures de formation internes des entreprises ou des pratiques de formation informelles) è BTP et transports.

 

Sources : données DARES - Premières information et synthèses n° 40-2 – octobre 2006 (consultable en ligne site DARES)