FAF des salariés de
l’artisanat du bâtiment et des travaux publics
OPCA SAB
FAF-SAB
FAF des salariés de l’artisanat du bâtiment et des travaux
publics
Champ d’activité :
Entreprises artisanales du bâtiment et des travaux publics.
www.faf-sab.com
8, rue du Regard
75006 Paris
Tél. : 01 49 54 77 00
Télécharger
le dépliant de la formation
Fonctionnement
8 fédérations
siègent paritairement au conseil de gestion :
Employeurs
|
Salariés
|
CAPEB :
Confédération de l’artisanat et des petites entreprises
du bâtiment
FFB :
Fédération française du bâtiment
FNTP :
Fédération nationale des travaux publics
|
BATI-MAT-TP-CFTC :
Fédération du bâtiment, des travaux publics, des
carrières, ciments, activités connexes et assimilée
CFDT-FNCB :
Fédération nationale des salariés de la construction
et du bois
CFE-CGC BTP :
Syndicat national des cadres, employés techniciens, agents
de maîtrise et assimilés des industries du BTP et des
activités annexes et connexes
CGT-FO :
Fédération générale force ouvrière
bâtiment, travaux publics, bois, papier carton, céramique,
matériaux de construction
FNTC-CGT :
Fédération nationale des travailleurs de la construction
|
|
La
présidence est assurée alternativement par le collège
employeur puis par le collège salarié, le changement de
présidence s’effectue tous les 3 ans.

Le FAF.SAB : Priorités 2005-2007
Le
FAF.SAB s’attache à développer les actions de formation de
toutes les catégories de salariés en poste dans les entreprises
pour :
1. Permettre leur adaptation à leur poste de travail,
2. Favoriser le développement de leur qualification,
3. Faciliter l’élargissement de leurs compétences et le
développement de leur autonomie,
4. Maintenir leur capacité à occuper un emploi,
particulièrement pour les publics suivants :
salariés ayant une qualification insuffisante,
salariés ayant plus de 20 ans d’ancienneté ou
plus de 45 ans,
salariés ayant un projet de création ou de reprise
d’entreprise,
femmes ou hommes après congé maternité ou
parental,
travailleurs handicapés,
salariés de moins de 30 ans,
afin de permettre notamment :
·
le développement de la qualification des salariés
peu qualifiés ou ayant une qualification insuffisante ou encore
inadaptée,
·
le développement de l’encadrement de chantier, pour les compagnons
professionnels et les nouveaux salariés non expérimentés,
·
la transmission ou la reprise d’entreprise,
·
le perfectionnement des compétences et la
préparation à la polyvalence.
Le
FAF.SAB s’attache aussi à accompagner les entreprises qui
accueillent, forment et fidélisent de nouveaux salariés dans les
métiers du BTP mais aussi dans le domaine du tertiaire pour :
·
1. Développer la fonction tutorale
et plus généralement la fonction d’accueil dans
l’entreprise en participant au financement de la formation des tuteurs et
à l’exercice de la mission tutorale,
·
2. Participer à la formation des personnels
d’encadrement,
·
3. Accompagner la formation des nouveaux salariés en
contrat de travail ordinaire ou en contrat de professionnalisation,
·
4. Permettre l’insertion des jeunes en difficultés en
participant financièrement à la formation des salariés
embauchés par les GEIQ labellisés par le CNCE-GEIQ,
·
5. Préparer des demandeurs d’emploi de tous secteurs
à occuper des emplois offerts par les entreprises de l’artisanat
du BTP.
Finalités
pour le secteur de l’artisanat du BTP
Ces priorités permettent de prendre en compte les
spécificités du secteur de l’artisanat du BTP, ainsi que
ses besoins à moyen et long terme identifiés par les partenaires
sociaux tout en répondant à la demande individuelle des
entreprises :
1. Adapter le secteur aux mutations technologiques, techniques et
économiques dans le respect de l’environnement et des
règles de sécurité et ainsi contribuer au
développement de la qualité des prestations des entreprises,
2. Maintenir et développer l’emploi en permettant la
fidélisation des salariés dans l’artisanat du BTP par une
reconnaissance professionnelle au travers de la formation continue,
3. Accompagner les entreprises pour les aider à faire face à
leurs difficultés de recrutement de main d’œuvre, notamment
qualifiée,
4. Permettre l’accès à la formation à davantage de
salariés de l’artisanat du BTP :
·
en sensibilisant les entreprises, notamment celles qui n’ont
jamais bénéficié de financement du FAF.SAB, sur le droit
à la formation professionnelle continue,
·
en sensibilisant les salariés sur leurs droits et
initiatives en la matière, en vue notamment de développer leur
droit individuel à la formation,
5. Renforcer le rôle des salariés dans leur parcours
de formation tout au long de leur vie professionnelle et dans leur
professionnalisation afin qu’ils en deviennent de véritables
acteurs.
Les priorités du FAF.SAB prennent également en compte la
volonté de permettre aux salariés de devenir acteurs de leur
formation et d’exercer leur droit individuel à la formation.
Le FAF.SAB : Domaines d’intervention
Formation des salariés
en contrat de travail ordinaire
LES MOYENS
Trois moyens
sont à la disposition des chefs d’entreprise et de leurs
salariés :
1. le plan de formation de l’entreprise,
2. la période de professionnalisation,
3. le droit individuel à la formation.
Ces trois moyens peuvent être utilisés séparément ou
combinés.
|
. La période de professionnalisation
|
La période de professionnalisation est un moyen pour les employeurs qui veulent
accroître les compétences de leur entreprise, d’offrir
à certains salariés en CDI, fragilisés dans leur emploi,
la possibilité de se former pour :
évoluer professionnellement,
capitaliser leurs formations et leurs expériences
successives.
Les salariés pouvant bénéficier
d’une période de professionnalisation sont ceux dont la
qualification est insuffisante ou inadaptée aux évolutions techniques et
organisationnelles.
Sont concernés en priorité les salariés :
- ayant les premiers niveaux de qualification quel que soit leur âge,
- âgés de moins de 30 ans,
- âgés de 45 ans et plus,
- ayant au moins 20 ans d’activité professionnelle pour maintenir
leur employabilité,
- envisageant la création ou la reprise d’une entreprise,
- handicapés,
- femmes à la suite d’un congé maternité,
- femmes ou hommes qui reprennent leur emploi après un congé
parental.
Toutes les formations peuvent être réalisées en
période de professionnalisation. Les objectifs et le parcours de
professionnalisation sont définis en accord entre le chef
d’entreprise et le salarié.
La période de professionnalisation peut être
réalisée en partie en dehors du temps de travail sous certaines
conditions.
|
Le Droit individuel à la formation
|
Le droit individuel à la formation (DIF) est un crédit de 20 heures
de formation par an cumulable sur 6 ans. Il est acquis dans sa totalité
par les salariés en contrat de travail « ordinaire »
à temps plein et proportionnellement pour les salariés à
temps partiel. Chaque année l’employeur informe les
salariés par écrit du total des droits acquis au titre du DIF.
Le droit individuel à la formation permet au salarié de suivre
des actions de promotion, de qualification ou de perfectionnement. Le
salarié choisit l’action de formation à laquelle il
souhaite participer et demande l’accord de son employeur qui dispose
d’un mois pour répondre.
Le DIF peut être réalisé pour tout ou partie en dehors du
temps de travail.
Le salarié et l’employeur peuvent convenir de combiner le DIF avec
des actions du plan de formation ou de la période de
professionnalisation.
LES NATURES D’ACTIONS POSSIBLES
|
1. Les actions de perfectionnement
|
Ces actions de formation ont pour but de compléter la pratique
professionnelle de vos salariés et d’acquérir de nouveaux savoir-faire
ou nouvelles connaissances indispensables à la bonne marche de
l’entreprise.
Elles sont plutôt de courte durée.
Le FAF.SAB participe financièrement à ces actions dans la limite
de 300 heures.
|
2. Les actions de qualification (ou actions qualifiantes)
|
Ces actions de formation ont pour but d’acquérir ou de
développer une validation reconnue figurant au répertoire
national des certifications professionnelles (diplôme, titre ou CQP). Une
action peut-être également reconnue qualifiante pour un
salarié en contrat à durée indéterminée, si
le chef d’entreprise s’engage à lui faire
bénéficier d’un changement de classification à
l’issue de la formation, si les objectifs sont atteints.
La durée de ces actions dépend de l’expérience
professionnelle du salarié et de la qualification visée.
Le FAF.SAB participe financièrement à ces actions dans la limite
de 1 200 heures et à la condition qu’un positionnement du
salarié soit effectué avant l’entrée en formation.
Le contrat de
professionnalisation
|
Le délai de transmission du dossier est-il
incontournable?
|
Oui. Il est imposé par la loi à toutes les entreprises. Le
contrat de professionnalisation doit être transmis (cachet de la poste
faisant foi) à l’OPCA dans un
délai maximum de 5 jours ouvrables après la date de début
du contrat.
(24/02/2005)
|
Le FAF.SAB peut-il refuser la prise en charge ?
|
Oui, à partir de trois éléments :
la conformité du délai de réception du
contrat,
son avis sur la conformité du contrat vis-à-vis des
accords conventionnels du BTP,
sa décision sur la conformité de la demande de
financement de la formation au regard de ses priorités, critères
et procédures de participation financière.
(24/02/2005)
|
Dans quel délai intervient la décision du
FAF.SAB ?
|
Dans un délai de 30 jours suivant la réception du dossier au
FAF.SAB. Celui-ci transmet son avis et sa décision avec le contrat et
son annexe à la
DDTEFP. L’entreprise sera informée de cette
décision en parallèle par courrier. Si l'avis sur le contrat est
négatif, le FAF.SAB refusera la participation financière.
Attention : l’accord de financement du FAF.SAB est délivré
sous réserve de la validation du contrat par la DDTEFP.
(24/02/2005)
|
La DDTEFP peut-elle refuser
d'enregistrer un contrat accepté par le FAF.SAB ?
|
Oui. La DDTEFP
a 30 jours après la réception du dossier pour l’examiner au
regard des dispositions législatives, réglementaires et
conventionnelles. Passé ce délai et sans avis négatif par
courrier recommandé avec AR, le contrat est considéré
comme enregistré.
(24/02/2005)
|
La formation suivie par le bénéficiaire
peut-elle être une action préalable de mise à niveau ?
|
Non. La formation doit obligatoirement être certifiante
(diplôme, titre professionnel ou certificat de qualification
professionnelle) ou qualifiante (qualification reconnue dans la grille de
classification de la convention collective du BTP).
Les formations de mise à niveau, avant de débuter un contrat de
professionnalisation, doivent être réalisées en dehors du
contrat dans le cadre des dispositions spécifiques pour les jeunes ou
les demandeurs d’emploi. Le FAF.SAB n’intervient pas
financièrement sur ces actions.
(24/02/2005)
|
Y a - t -il une obligation
d'intervention d'un organisme de formation extérieur à
l’entreprise ?
|
Oui. Avec une durée minimum de 15 % de la durée du contrat, et
sans pouvoir être inférieure à 150 heures pour un contrat
de 6 mois.
(24/02/2005)
|
Y a-t-il des heures de formation interne à l'entreprise
comme pour les contrats de qualification ?
|
Non. La loi ne prévoit plus d'accoler d'heures de formation internes aux
heures en centre. Dans le cadre du contrat de professionnalisation, la
formation peut être réalisée soit par un organisme de
formation soit par l'entreprise elle-même. Pour se faire, celle-ci doit
disposer de moyens de formation identifiés et structurés ou d'un
service formation. Estimant que ceci était peu probable pour les
entreprises qui comptent moins de 10 salariés, le FAF.SAB a
décidé de ne financer aucune formation réalisée par
l'entreprise elle-même.
(24/02/2005)
|
Nommer un tuteur est- il obligatoire ?
|
Oui, pour les jeunes de 16 à 25 ans inclus. Il est recommandé
pour des raisons pédagogiques de désigner également un
tuteur pour les bénéficiaires de 26 ans et +. Le tuteur
désigné peut être salarié ou non salarié pour
les entreprises artisanales du BTP.
(24/02/2005)
|
Le tuteur doit-il forcément suivre une formation de
tuteur ?
|
Non. Cependant, pour que l’entreprise puisse prétendre à la
prime pour l’exercice de la fonction tutorale,
le tuteur salarié doit obligatoirement avoir effectué une
formation de tuteur au préalable ou au plus tard 2 mois après la
date du début du contrat de professionnalisation.
(24/02/2005)
|
L’entreprise bénéficie-t-elle
d’exonération sur une partie des charges patronales dans le
cadre des contrats de professionnalisation « adulte » 26-44 ans ?
|
Non, dans le cadre du contrat de professionnalisation.
Oui, dans le cadre de la loi Fillon. N’hésitez pas à
contacter l’URSSAF pour plus d’information.
(24/02/2005)
|
Peut-on signer un contrat de professionnalisation avant un
contrat d’apprentissage ?
|
Oui, aucun texte de loi ne l’interdit. Ceci dit, nous n’avons pas
encore le recul suffisant pour savoir comment sera instruit ce type de demande
par la DDTEFP,
qui doit examiner le dossier au regard du droit du travail.
Aussi, le FAF.SAB préconise d’effectuer cette démarche de
façon cohérente. En effet, le contrat de professionnalisation
étant obligatoirement certifiant ou qualifiant), il semble logique que
la sanction visée dans le cadre du contrat d’apprentissage soit
supérieure à celle obtenue dans le cadre du contrat de
professionnalisation.